Nanoparticules en tous lieux !
Nous savions par le parcours de chimiste de Sandrine que les nanoparticules finiraient par coloniser notre quotidien. Plutôt que nous acharner contre, nous avons décidé de faire sans et de nous réapproprier le côté naturel des produits de consommation et de nos actes…
Justine Binet dans les colonnes de Oui ! Le Mag, nous propose un état des lieux sur l’utilisation des nanoparticules. « Aujourd’hui, il y a deux types de nanoparticules : d’une part, celles qui sont produites de manière non intentionnelle (feux de forêt, volcan, moteurs diesel, chauffage, tabac, etc.), le plus souvent appelées particules ultrafines (pufs). D‘autre part, il y a les labos et leurs microscopes hyperpuissants qui travaillent à l’échelle nanométrique. Il s’agit dans ce cas de nanoparticules manufacturées, produites pour leurs propriétés physico-chimiques. » Je vous conseille une lecture attentive de cet article comme un état des lieux…
Je me risque à penser que les nanoparticules produites par l’activité de la biosphère sont prépondérantes aujourd »hui et ce ne sont pas ces dernières qui nous posent un problème. Nous considérons qu’elles résultent de phénomènes naturels qui participent à l’Evolution. La seconde catégorie nous interpelle car à l’inverse de la première, elles sont catapultées dans l’environnement sans que ce dernier est été capable de les intégrer et elles ne résultent pas de phénomènes naturels liés à l’Evolution naturelle… Peut-être qu’un jour les nanoparticules manufacturées seront prépondérantes et la biosphère sera complètement déstabilisée. A l’image de nos organismes qui sont saturés par des agents chimiques que l’organisme ne sait pas traiter qu’il stocke…
Sans véritablement évaluation des échanges chimiques à long terme et de la dispersion de ces nouvelles particules dans notre environnement, toutes les espèces vivantes sont sous la contrainte de devoir les assimiler car elles sont si petites qu’aucune barrière naturelle n’est efficace. Sans avoir véritablement le choix, sans en connaître les effets ; nous sommes impuissants…
La seule solution est de boycotter les produits qui peuvent en contenir. Mais nous ne les connaissons pas vraiment. Nous tentons de généraliser le principe de précaution à l’ensemble de notre consommation afin de limiter notre exposition. Les aliments industriels que nous ingérons sont notre première cible, ensuite les produits manufacturés pour la beauté et l’entretien. Nous avons réappris à faire la cuisine mais également nos produits d’hygiène, de beauté et d’entretien. Nous vous proposons de partager notre expérience et recettes au sein de notre association, Les Jardins de Baugnac qui vous propose de nombreux ateliers pour reconquérir certains pans de votre consommation…
A bientôt !