Pâquerette : une jolie fleur de printemps aux multiples bienfaits…

Macerat de paquerette : Les Ateliers en Herbe

La pâquerette : une jolie fleur de printemps aux multiples bienfaits…

Tout le monde connaît la pâquerette, Bellis perennis. Cette Asteracée fait de sa floraison massive à Pâques d’où son nom. Elle est belle (Bellis) et vivace (perrennis), plus résistance et robuste que la plupart des plantes. Lorsqu’il fait froid, qu’il pleut ou qu’il neige, elle s’incline et se replie. Lorsque le soleil réapparaît, elle s’ouvre et le salue.

Une merveilleuse symphonie de saveurs naturelles !

Cuiellette de paquerettes : Les Ateliers en Herbe
Cuiellette de paquerettes : Les Ateliers en Herbe

Le printemps nous invite à déguster de délicieuses salades sauvages qui sont en outre dépuratives et tonifiantes. Crues les feuilles et les fleurs, légèrement sucrées, se combinent avec l’oseille (acides) et le pissenlit (un peu amères). Lorsque vous vous promenez dans les champs au printemps, offrez-vous à la carte une appétissante salade sauvage. Cuites, elles peuvent être ajoutées à d’autres légumes en soupe, terrine, purée… Les boutons floraux seront conservés au vinaigre en guise de condiment. On en prépare aussi un vin en laissant fermenter leur infusion sucrée.

Autrefois appelée l’arnica des plaines…

La plupart de ses principes actifs médicinaux sont concentrés dans les feuilles et les fleurs : saponines, tanins, acides organiques (malique, tartrique, acétique, oxalique , etc.), sels minéraux, inuline et huile essentielle. Depuis la renaissance, on lui attribue de nombreuses propriétés. En phytothérapie, la pâquerette est utilisée en macération (dans l’huile, l’alcool ou le vin blanc) en infusion ou en décoction.

La décoction de fleurs en compresses était très employée dans les campagnes comme vulnéraire, appliquée en usage externe pour les traumatismes, contusions, entorses, furoncles et en général, toute lésion de la peau et des tissus mous nécessitant une action anti-inflammatoire et cicatrisante.

La macération de fleurs dans l’huile végétale soulage divers coups et traumatismes: entorse, foulure, rhumatisme, lumbago, courbature, torticolis. Elle soulage les dermatoses et aide la régénération de l’épiderme au niveau de vielles cicatrices. Cette macération permet d’extraire des composés naturels ayant la propriété de tonifier les vaisseaux sanguins tout en décongestionnant les zones œdémateuses. On lui prête également des vertus raffermissantes sur les tissus relâchés. Elle est largement utilisée dans les soins du buste, des seins et du contour du visage, les soins après-grossesse pour retrouver tonus et fermeté.

En infusion ou en légume vert crus, en usage interne, dans le cas de maladies fébriles et infectieuses (grippe, bronchite, catarrhes, rougeole, laryngite…), elle facilite l’élimination des toxines (par la sueur et les urines) et des résidus métaboliques produits par l’infection. Elle tonifie l’organisme, en écourtant la période de convalescence. En outre, elle fait baisser la fièvre et facilite l’expectoration. Dans le cas de forte fièvre, elle est appliquée sur le front en compresses imbibées de décoction de fleurs et/ou feuilles et prise également en infusion par voie orale.

Recette de l’huile raffermissante à la pâquerette !

Matériel et ingrédients :

Macerat de paquerette : Les Ateliers en Herbe
Macerat de paquerette : Les Ateliers en Herbe
  • un pot en verre à couvercle hermétique,
  • des sommités fleuries de pâquerette,
  • huile d’olive ou tournesol,
  • un filtre à café.

Préparation :

  1.  Ébouillanter préalablement le pot,
  2. Le remplir de pâquerette, sans tasser, jusqu’aux deux tiers,
  3. Compléter avec l’huile jusqu’au bord,
  4. Emballer le pot avec du papier kraft ou du papier aluminium,
  5. Laisser macérer au soleil durant trois semaines,
  6. Filtrer, transférer et conserver dans un flacon en verre teinté.

Utiliser cette huile en soin raffermissant pour la peau. Bon massage !

A bientôt pour de nouvelles recettes de beauté, Sandrine !

Une réflexion au sujet de « Pâquerette : une jolie fleur de printemps aux multiples bienfaits… »

  1. bonjour merci pour cet article très utile. grâce à vous j’ai appris que les pâquerettes peuvent.se manger.

    je suis tenté de faire l’huile de pâquerette. mets une fois j’ai tenté de faire de l’huile avec des épluchures de carottes. quand j’ai ouvert le pot de l’air est sorti avec une mauvaise odeur. je ne me sentais pas d’appliquer ce ci sur mon corps je l ai donc jeté. ça sentait une odeur forte de macération un peu comme le pourri.
    est-ce que vous savez à quoi cela est dû et comment éviter ce problème? je vous remercie très belle journée à vous Aurélie

Les commentaires sont fermés.