Agriculture industrielle, produire à mort…

Agriculture industrielle, produire à mort.

Agriculture industrielle, produire à mort…

Nous consommons, nous consommons les produits de l’agriculture industrielle mais à quel prix… Au prix d’une agriculture mortuaire parfois et surtout dans une opacité totale car notre lien a la Terre est rompu. Voici un état des lieux…

Agriculture industrielle, produire à mort.
Agriculture industrielle, produire à mort.

Depuis des millénaires, c’est elle qui nous nourrit. Et voilà que depuis 60 ans, l’agriculture prend un nouveau visage : celui d’une machine industrielle tournée vers la production de masse. Au passage, elle s’est délestée d’une partie pourtant essentielle de son activité : la préservation de la terre. Saurons-nous réinventer une agriculture pour les siècles à venir ? Voici ce que nous dit OUI! – La Mag.

DATAGUEULE 69 met en image l’agriculture industrielle :

[embedyt] http://www.youtube.com/watch?v=3rtEMp8_7z4[/embedyt]

Aujourd’hui la terre est un enjeux de spéculation, l’endettement des agriculteurs industriels a augmenté de 175% de 1980 à 2010 (159 000€). De 1960 à 2004, le revenu agricole net a baissé de 56%. De 2002 à 2008, la Banque Mondiale a estimé à 140% la hausse des denrées alimentaires.

François Léger est enseignant chercheur à Agro ParisTech nous rappelle que l’agriculture été une activité « fondamentalement écologique » jusqu’à l’apparition de la chimie (1907). Que signifie l’industrialisation ? « Augmentation de l’efficacité de la production, augmentation de l’efficacité de la productivité du travail, de l’efficacité de la productivité du capital et dans cette mécanique nous allons avoir un flux d’agriculteur qui seront exclus du processus ». Sans aucune préoccupation de la fertilité des sols à long terme.

Dans cette frénésie ambiante, n’est-il pas essentiel de nous reconnecter à notre Terre nourricière grâce aux circuits courts et nos petits paysans qui fournissent nos distributions de la Ruche qui dit Oui!. Voici une des solutions expliquées par François Léger qui passe par l’action collective locale…

Soutenir l’installation de petits agriculteurs locaux grâce à l’association Terre de liens, c’est possible et ça se passe près de chez-nous.

A nous de choisir notre avenir !

@FranckTerras

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